seule au fond pèse la masse infime grain de sable ou au contraire de poussière tas de tâches toujours remises à demain mauvaises herbes de l’avenir étendues sauvages sur le pas d’une porte
seule au fond c’est comme personne la suite de ces masses infimes agencements sans monde et mondes sans agents ardeurs dépourvues de combats armée certes mais de métaphores mortes
seule au fond court la théorie de nos masses infimes pas à pas sans halte jusqu’à dieusaihou peuples dont le visage est de ne pas le cacher ennemis sans âme en improbables cohortes
seule au fond reste ta masse infime virgule dans le temps qui passe somme sans prix des instants quand je te regarde un mouvement de ta main un spasme délicat avant qu’un rien ne nous emporte
(*) Texte écrit pour ||||.
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Guillaume Collet : machines
Emmanuel Boeuf : guitares
Jérôme Orsoni : voix